Au refuge de Prati, le gardien, torse nu avec des tatouages de pistolets sur le torse nous a de suite agressé pour connaßtre la raison de notre venue. On lui a acheté quelques vivres mais on sentait qu'on le dérangeait.
Dans le refuge, une note indiquait que les sources entre Usciolu et Prati étaient à secs. Et quand nous avons informé le gardien qu'une source coule au refuge du Col de Laparo, il nous a réprimandé en nous demandant de ne surtout pas en parler. Nous pensons qu'un randonneur assoiffé aurait apprécié cette indication. A notre retour, mon ami l'a indiqué sur le site Openstreet Map. Heureusement qu'il y a une entraide entre randonneurs.
Nous l'avons vu aussi reprocher Ă un petit groupe de jeunes anglais qui cherchaient Ă s'abriter du soleil, de vouloir pique-niquer Ă l'ombre de son refuge.
Nous avons l'habitude de voyager et nous n'avons jamais vu des conditions d'accueil aussi dĂ©plorables mĂȘme dans des pays bien moins dĂ©veloppĂ©s que la France. Par rapport aux Ă©trangers qui dĂ©couvrent notre pays, nous avons honte de l'accueil de ces soit disant gardiens. Nous imaginons que de nombreuses personnes amoureuse de la nature exerceraient cette activitĂ© avec plus de motivation et de plaisir. Comment sont recrutĂ©s ces gardiens ?